C’était il y a 3 jours, le 11 décembre à 23h49. J’ai ressenti ce tremblement plus fort, ou plus proche, que celui du 11 octobre. Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) indique la même magnitude (3,5) mais le situe [encore aujourd’hui] plus loin de chez moi (vers le Faou au lieu de Loperhet en octobre). L’information provient du Laboratoire de Détection Géophysique du CEA qui dispose de son propre réseau de sismographes.
Dès le lendemain, le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS) situait cependant son épicentre entre Guipavas et Le Relecq-Kerhuon (magnitude 3,4). Cette localisation semble plus en accord avec les témoignages recueillis pas le BCSF qui maintien pourtant la position de l’épicentre plus au sud (cf. carte ci-dessous).
Il est intéressant de comparer la carte des stations sismologiques en France, à celles de la séismicité et des intensités pour les quelques décennies passées (source : plaquette du BCSF – cf. leur reproduction ci-dessous). Le manque de précision dans la localisation des séismes en Bretagne ne proviendrait-il pas de la faible densité des stations ? On notera au passage que le Massif Central est mieux pourvu en stations alors que la séismicité y est moindre.
Réponse de BCST-RéNaSS : Un projet de renouvellement du réseau sismologique au niveau français est à l’étude (projet RESIF). Ce projet permettra, dans les années à venir, d’augmenter le nombre de stations en Bretagne, et donc d’améliorer la précision des localisations et les capacités de détection dans le nord-ouest de la France.